"Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi c'est toi..."
Em.Mie
"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."
Vendredi 27 décembre 2013 à 23:10
"Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi c'est toi..."
Dimanche 15 décembre 2013 à 17:43
Et que le froid balaie les mauvais coups.
Les étendues blanches, intactes, immaculées. Les arbres trop lourds, que l'on arrive à personnifier.
J'veux l'hiver dans tes bras.
Et que la burle recouvre nos pas.
Les histoires volées, partagées, suspendues. Ton souffle ardent comme seule chaleur.
J'veux l'hiver dans tes bras.
Et que l'on se perde à deux un peu plus.
L'immensité apaisante, redoutable, solitaire. Une montagne égarée que l'on prend comme alliée.
J'veux l'hiver dans tes bras.
Et que la musique ne s'arrête pas.
Jeudi 12 décembre 2013 à 0:31
On s'ennuierait beaucoup trop si ça n'avait pas eu lieu, et si le reste tardait à venir.
Si nos vies étaient remplies de quiétude, et d'exigences assimilées, digérées.
C'est le parti pris, sans avoir trop le choix, le parti subis. On observe, les jours passés, joués.
On attend, ceux qui viendront, ou pas. Remplir nos existences d'artistes, parce que c'est ce que nous sommes, des artistes. Des artistes dont affleurent des mots, des mots auxquels ont donne un sens. Bourdonnements d'illusions et de curiosité malmenée. Entièreté intacte, fière et ruisselante de notre labeur. On s'enracine avant même d'avoir fait émerger un semblant de délire.
Et lorsque notre aliénation deviendra plus forte que leur exemplarité, on aura composé un charmant bout de chemin.
Dimanche 1er décembre 2013 à 17:38
On pourrait croire que depuis le temps, c'était devenu anodin. S'embrasser, s'effleurer, se quitter... Et recommencer à nouveau. Toujours la même rengaine, la même histoire...
Sauf que là, y'avait la neige en plus, celle qui rend toute chose infiniment plus belle ou dramatique. Y'avait ma faiblesse à moi, celle de pleurer plus qu'il n'en faut (ou pas) lorsque tu t'en vas. Parce que oui, on va se revoir... Oui je sais. T'as raison, pourquoi je "pleurniche tout le temps" ?
Tu t'en vas. Tu me laisses là. Je vis ça comme un abandon à chaque fois.
Et je t'en veux. Oui je t'en veux de ne pas être comme moi. De ne pas te montrer aussi affecté par le départ. Toi, tu t'en vas... Toujours avec les mots qui font rire et ce magnifique sourire. Et tu me dis : "se serait plus pratique si on habitait ensemble."
Je t'en veux d'être beaucoup plus fort que moi et je t'en veux de me le montrer à ce point. Il faudrait que je m'avoue que je ne suis pas réellement celle que je croyais. La fille devenue femme, forte et intouchable.
J'écris et toi t'es sur la route. Tu me dis que t'aimes pas me quitter quand je suis triste. J'aurais envie de te hurler de faire demi-tour alors, se serait logique non... Mais je ne le fais pas, parce que toi tu ne le feras pas non plus, même si je te suppliais...
Alors on en est là. Moi j'me pose des questions qui n'ont pas lieu d'être... Des questions qui me détruisent. Des fois j'aimerais qu'on échange...
Que tu vois ce que ça fait d'être moi et de t'aimer autant...
Vendredi 8 novembre 2013 à 1:38
Oui, elle parlait beaucoup, buvait beaucoup, baisait beaucoup.
De quoi mettre leurs certitudes à l'épreuve, leurs vertus morales au placard.
Depuis que son corps c'était enroulé autour du sien, elle arborait fièrement ces pulsions.
Et elle en rêvait de cette virilité, sculpté, modelé, taillé... Cette virilité qui ne manquait pas de la faire chavirer dans l'ivresse.
Rien n'y personne ne pouvait désormais freiner son exaltation, cette excitation.
Ni leurs tabous et leurs éthiques, ni leurs décences et leurs indignations.
Libérer la parole autant que les actes. Là est le véritable déchaînement.
Les mots pénétrant leurs têtes, leurs mains, leurs sexes.
Allez-y mesdames, messieurs, régalez-vous de jouissance, soûlez-vous à la vie !!