Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Dimanche 18 mai 2014 à 18:17

  

 

T'as la peau qui sent le soleil.

Le corps brûlant, le teint cuivré. 

 

J'me dis souvent que tu respires le bonheur.

 

Et quand j'te vois ça à l'air tellement simple.

 Tes yeux qui disent : "On verra..."

Y'a des fois où j'aimerai te frapper, te secouer, parce que j'me sens seule à me battre et à penser pour deux.

 Et y'a ces fois-là, celles où j'me dis que t'as peut-être pas tort, que le lâcher-prise ça a du bon.

 De fois, je donnerai tout pour réagir comme toi.

 L'insouciance. Accepter l'ignorance pour demain.

Alors dis moi, comment tu fais... 

 Comment on fait, à deux, pour rêver, se projeter, et se dire quand même : "On verra..."

 Dis, comment tu fais toi...

 Comment tu fais pour être serein, impassible face aux difficultés ?

 Dis, comment tu fais...

Vendredi 9 mai 2014 à 9:30

Les tourments prennent le dessus.

Noir ou blanc.

Des pensées instables.

Et ça revient toujours.

T'es pas là, t'écris pas, j'existe pas.

Et ça cogite dans mon esprit, ça m'étrangle, ça m'empoigne.

Un méli-mélo d'idées, un trop plein d'imagination.

Toi tu te rends pas compte, et puis tu t'en fou.

Excédée d'inquiétude, éreintée de jalousie ou morte dans un fossé.

Y'a des jours comme ça... Des nuits aussi.

Y'a pas qu'la jolie face de la passion, y'a aussi celle qui te pourrit la vie.

Et on espère toujours que ça ne durera pas longtemps.

Et que ça n'ait même jamais existé.

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Mercredi 7 mai 2014 à 19:25

 
 On écoutera Jean Ferrat au petit déjeuner, avec cette bonne odeur de pain chaud.

 

Des sourires, des je t'aime... 

 

Ta main sur ma cuisse et le café brûlant.

 

Cette douce lumière matinale traversant la fenêtre...

 

La vie est tellement belle à contre-jour.

 

Je pourrai m'enfoncer dans ta joue, être moelleuse tout contre toi.

 

Un matin, mon amour, je te dirai : à tout à l'heure, à ce soir, à cette nuit...

 

Je déposerai un baiser sur tes lèvres câlines et je te regarderai partir les cheveux au vent, derrière la montagne.

Le bonheur est là. 

 

Mardi 6 mai 2014 à 9:05

 Tu sais, la liberté, elle a ton odeur...

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Mercredi 30 avril 2014 à 11:50

 "Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."

[ Sylvain Tesson - Dans les forêts de Sibérie ]

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