Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Mercredi 22 juillet 2015 à 10:50

Si on s'attendait...

Si on s'attendait à devenir grand.

On n'imagine jamais que ça peut nous tomber dessus comme ça...

Comme un orage soudain en plein été, celui qui apaise et fait du bien.

Comme des milliers de coquelicots éclatants de couleur sous le soleil de l'aube.

Le chaos jouissif du monde, le plus délicieux néant, l'anarchie exquise de nos vies.

Avoir deux coeurs dans son corps. 

L'excitation d'entendre ces petits chuchotements d'existence, et de voir ses petites jambes gigotées.

Pleurer des Niagara de bonheur. 

"Quentin, Lili, le bébé et moi."

Ca pourrait faire un beau titre pour un roman.

Une belle histoire à venir, une belle histoire à écrire.

Alors c'est promis petit, on va t'aimer comme jamais, on va t'aimer comme c'est pas permis.

 

Mardi 14 avril 2015 à 15:13

 Le printemps est là et notre nouvelle vie commence à fleurir.

Comme ils sont beaux ces mardis, mes dimanches à moi.

Se réveiller et ouvrir grand les fenêtres.

Descendre à moitié nue sur la terrasse, le soleil fort déjà, et attendre.

Attendre cinq, dix, quinze minutes que l'envie me prenne de bouger, de m'éveiller enfin.

Savourer la musique des oiseaux, celle du vent dans les cerisiers tout en buvant mon café.

Et me dire qu'il n'y a pas un seul autre endroit où j'aimerais me trouver en ce moment.

Flâner à travers les bourgeons, les fleurs et les abeilles. Attendre.

Attendre que la glycine grandisse, que l'azalée nous éblouisse et que les marguerites s'ouvrent.

Attendre. 

Enfiler une robe légère, prendre le panier de papi. Le mardi, c'est le jour du marché.

Courir à travers le pré, descendre encore et encore, traverser le hameau, couper la route par les sentiers, descendre les chemins, à travers les cèdres et les acacias, s'égratigner les jambes, faire attention de ne pas déchirer la robe... Qu'elle est douce cette balade.

Arriver au village en même temps que les cloches de l'église, et admirer les étals, encore peu nombreux en cette saison mais déjà bien colorés.

Les jolis radis à coté des poireaux et des navets, rivalisant avec le saucisson, la tomme de chèvre et les caillettes.

Les marchés... Lieu de passage, d'histoires, de rencontres et de partage.

Remplir son panier, bavarder, errer, musarder... Se voir offrir un café.

Puis remonter dans sa montagne, faire un détour par le potager, arroser, chuchoter quelques mots aux légumes et les laisser pousser.

Les mardis, le cœur léger et l'âme heureuse.

 

Samedi 7 février 2015 à 0:06

 Je n'ai pas de haine pour vous, que du mépris.

Du mépris pour votre ignorance et votre naïveté.

Pour votre capacité sordide à à ne voir que ce que l'on veut vous montrer.

Pour votre méchanceté insensée et inexpliquée.

Je n'ai pas de haine pour vous, que du mépris.

Du mépris pour votre ignorance et votre naïveté.

Il me faut vous faire un aveux...

22 ans à St-Etienne... 

Et depuis peu deux mois ici...

Des mots que je n'avais jamais entendu, qui me paraissaient révolus, atteignent mes oreilles.

2015... Soyons cons.

Alors je le dis, je le cris, je l'annonce...

Amis maghrébins, noirs, chinois, roumains, vagabonds... Ami de toute part. Tu me manques.

Tu me manques de tout coeur...

Si tu savais ce que les gens ici disent de toi.

Si tu savais comme le monde est con.

Comme je tremble et que mes larmes inondent mes joues en écrivant ces quelques mots.

Et pourtant la France serait si moche sans toi... 

Mais ils ne le savent pas, ils ne te connaissent pas.

Ils jugent, et ça leur suffit.

Les médias et puis voilà.

J'ai mal d'être française parmi vos idéaux.

Je n'ai pas de haine pour vous, que du mépris.

 

Vendredi 9 janvier 2015 à 14:35

 J'ai le cœur noué comme un vieux pieds de vigne.

L'esprit morcelé et l'âme révoltée.

Vous ne nous aurez pas. Jamais.

Vous n'aurez pas notre liberté.

Et nous continuerons à nous battre avec nos mots contre vos armes.

J'ai foi en nous, foi en l'humanité.

Soyons plus fort que ça, soyons plus fort qu'eux.

Il est temps de réfléchir autrement.

 

PS : Allez vous faire foutre putain de fachos qui ne connaissiez même pas l'existence de Charlie Hebdo il y a deux jours encore. Allez vous faire foutre putain de fachos qui vous indignez simplement pour servir vos propos malsains et moyen-âgeux. Allez vous faire foutre putain de fachos qui votez FN par ignorance et par haine. Allez vous faire foutre, ce monde là ne vous appartient pas, la France ne veut pas de vous. Fachos, intégristes, même merde, même horreur. 

 

 

"Je voterai pour ceux qui votent la vie, plutôt que pour ceux qui votent la haine." [Ridan]

 

Dimanche 14 décembre 2014 à 12:03

 Et je jure de ne jamais laisser l'asthénie m'envahir.

De ne jamais céder à la douleur et au coup de blues.

Je jure de me battre contre le noir qui s'installe parfois, contre les grisailles du petit matin.

Je jure d'aimer inconditionnellement, passionnément et éternellement.

De sourire vraiment et d'adorer toujours.

De n'avoir de cesse de chercher le nirvana et l'euphorie.

Je jure de rire même lorsque l'abattement me tendra les bras.

Et d'esquiver chacune de ces fourberies en musique.

Je jure que jamais plus rien ne me renversera.

Ou me renversera avec plaisir.

Je jure d'exister avec délectation.

D'être tout simplement.

 

Amen les gars.

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