Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Lundi 17 mars 2014 à 23:33

 Nous vivons dans le faux.

Et la perte constante de ce que nous sommes, étions.

Et nous ne faisons rien, je ne fais rien, j'essaye.

Lâcher-prise.

Se retrouver. 

Oublier toute forme de possession. Jouir d'être pour délaisser l'avoir.

Courir la peau nue à travers les prés, fouler la terre, palper le soleil, goûter le vent...

S'arrêter. Savourer. Comprendre.

Mais qu'est-ce qui ne tournes pas rond chez nous ? 

Il est pourtant là le bonheur, dans la sobriété de nos vies, dans la simplicité de nos actes.

Dans la nudité toute entière de notre nature.

 

Samedi 15 mars 2014 à 15:45

 

J'ai peur qu'on se lasse...

Que l'ennui arrive...

Que l'on ne s'embrasse plus, que l'on s'embarrasse.

Que la source tarisse peu à peu, que la fatigue fasse son chemin.

Que le poids nous assomme, qu'il nous excède.

J'ai cette angoisse au fond de la gorge, ce noeud en bas du ventre.

Et là, c'est la panique, le frisson.

Y'a pas de raison pourtant. J'ai même aucun argument.

C'est l'intrigue.

Y'a cette peur qui surgit parfois, qui m'envahit, qui me démunit.

Faut que je m'accapare tes sourires, que je me raccroche à tes mains.

 
Esquiver les tourments et leur tirer la langue. 
 


Lundi 24 février 2014 à 11:11

  
 
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Parce que j'ai envie de beaucoup trop de choses...

Que j'aimerais être plusieurs pour pouvoir déborder, être gorgée de sensations, d'émotions.

Trouver un équilibre.

Je me sens bancale. 

Parce que j'ai besoin de ce retour à la terre, de ce travail du terroir. 
De toucher et de sentir, de transformer et de goûter. 
J'ai besoin d'apaisement, de campagne et de montagne. 
Parce que je ne peux pas me passer de tout ces mots, ces textes, ces livres.

 

Parce que j'ai besoin d'apprendre toujours plus.

Je veux du théâtre et du rire, du mouvement et de la complicité.

Parce que j'aimerai continuer à travailler ce petit nez rouge, et trouver d'autres moi.

 

Parce que j'ai besoin de ces voyages, ceux juste à coté de nos vies et ceux au bout du monde. 
De rencontres et d'humanités.
Parce que je voudrai bouger, m'agiter pour délier mon corps et faire taire ce trop plein de réflexions.
Ecouter pour entendre et regarder pour voir.

Et vivre de tout ça.





Lundi 27 janvier 2014 à 22:01

 
 
 Et lorsque ce jour viendra, celui où nous ouvrirons paisiblement une bouteille de rouge en repensant à nos efforts et à nos espoirs ; tout en  savourant le goût subtil de l'aboutissement, nous aurons enfin gagné la bataille.

 

Et ce jour là aura l'odeur de la terre et du soleil, l'odeur du foin et du printemps, l'odeur de ton cou...

 

Ce jour là sera ma renaissance, mon envol, mon essor... 

 

Ce jour là, je n'aurai plus peur.

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Dimanche 19 janvier 2014 à 23:48

 Tu es à coté de moi, contre moi...

Et lorsque même à ce moment là, celui où tu dors, celui où ton corps est paisible, serein ... Je me rends compte que tu me manques... Déjà, que tu me manques déjà. Parce que je vais m'endormir, moi aussi, probablement et que nous serons séparés par nos pensées.

Cette partie de toi que je ne contrôle pas, que je ne voudrai contrôler pour rien au monde, mais qui m'effraie cependant. Tes pensées inconnues et incontrôlables.

Je redoute parfois ce moment. Celui où tu t'endors avant moi, celui où je t'observe en songeant à ce dont toi, tu peux bien penser.

Cet unique moment où nous n'appartenons à personne, libre de toute chose, même de nous.

C'est difficile de t'aimer autant, je te l'ai dis.

Que l'on me prenne pour une alienée, pour une amoureuse inconditionnelle, incapable d'autre chose que d'aimer, c'est vrai...

Mais puisqu'il me faut subir cet état, autant le subir avec passion.

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