Et lorsque même à ce moment là, celui où tu dors, celui où ton corps est paisible, serein ... Je me rends compte que tu me manques... Déjà, que tu me manques déjà. Parce que je vais m'endormir, moi aussi, probablement et que nous serons séparés par nos pensées.
Cette partie de toi que je ne contrôle pas, que je ne voudrai contrôler pour rien au monde, mais qui m'effraie cependant. Tes pensées inconnues et incontrôlables.
Je redoute parfois ce moment. Celui où tu t'endors avant moi, celui où je t'observe en songeant à ce dont toi, tu peux bien penser.
Cet unique moment où nous n'appartenons à personne, libre de toute chose, même de nous.
C'est difficile de t'aimer autant, je te l'ai dis.
Que l'on me prenne pour une alienée, pour une amoureuse inconditionnelle, incapable d'autre chose que d'aimer, c'est vrai...
Mais puisqu'il me faut subir cet état, autant le subir avec passion.