Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Lundi 26 août 2013 à 19:33

 Il faut comprendre.

Comprendre que je n'en peux plus du travail didactique.

Celui de rédiger bêtement des choses que tu as mis tant de coeur et de temps à faire.

Que j'ai besoin de toucher, de voir, d'entendre et de sentir.

De fabriquer et de détruire.

Il faut comprendre.

Comprendre que je n'en peux plus de cet acharnement matériel.

Celui qui te pousse inutilement à taper de manière frénétique sur ce clavier.

Que j'ai besoin de ces corps qui dansent, ces sons qui s'accordent et ces songes qui explosent.

De déguster et d'oser.


Il faut comprendre.

 

Comprendre qu'il y en à marre d'être ce que les autres veulent que l'on soit.

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Jeudi 8 août 2013 à 21:31

On a décidé.

Peut-être parce que cette fois là, on a cru que ça nous était tombé dessus.

Et comme cette foutue précipitation ne nous lâche pas, fallait bien en faire quelque chose.

Se sera Gabin et Violette. C'est comme ça.

Tu me rends la vie sucrée...

Tellement sucrée que j'en deviens accro à ses douceurs.

Il y a encore nos rêves d'enfants qui nous tiennent en alerte, au cas où on deviendrait trop adultes.

Mais c'est quand même bon de se sentir grandir à travers tes yeux.

On compte les jours et les mois, en espérant bientôt énumérer les années...

Le paradoxe de vouloir profiter de l'instant tout en souhaitant déjà avoir fait un sacré bout de chemin.

L'antinomie de nos vies...

Ça pourrait devenir une belle histoire.

Dimanche 14 juillet 2013 à 23:49

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Vendredi 12 juillet 2013 à 14:45

 Je me souviens de tout.
Je me souviens de votre odeur, l’odeur de votre corps dans mon crâne.
Je me souviens de votre goût, le goût de votre peau sur ma langue.
J’ai écris chaque ébat et déchaînement.
Je me souviens de vos gémissements et de vos regards lorsque vous jouissez.
Les sens à l’affût, je possède une partie de vous.
J’ai agrippé toutes les sensations aux creux de mes pensées.
Je vous tiens là, à l’intérieur de moi.

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Vendredi 12 juillet 2013 à 12:00

Aller doucement, freiner les choses. Je ne sais pas faire.

La demi-mesure, je ne connais pas.

Même si je vois le déchirement arriver à chaque fois.

Je ne peux pas vivre dans la retenue de mes envies, de mes pulsions, de mes désirs…

Je préfère l’excès au « pas assez »

Ca fait du bien d’aimer à ce point.  Ca fait du mal d’aimer autant.

Mais je recommencerai.

Il n’y a pas un seul homme que je n’ai pas aimé, pas un seul.

Différemment, certes…

Autrement, mais follement aimé…

 

Je referais les mêmes erreurs.

Ca c'est certain.

 

Quitte à en crever de tout ça, parce que c’est c’qui se passera.

Mais putain c'que c’est bon.

 

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