Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Vendredi 14 juin 2013 à 9:14

Bois, vas-y bois.

Bois parce que ton but c'est ça.

Ca fait bien devant les copains, d'façon t'es un connard si tu l'fais pas.

Tu t'rends même pas compte à quel point c'est ridicule, à quel point ça en devient risible.

Avant c'était le vendredi et le samedi, et encore j'dis rien.

Et maintenant tu t'y colles la semaine, mais c'est pas une vie ça bonhomme.

Ah mais c'est sûr t'es un vrai mec maintenant, t'as tes trois grammes et t'es content.

T'as beau faire le fière, le beau, le grand... Mais le matin quand t'as la gueule déphasée tu vaux pas mieux que les autres.

Alors ouai c'est marrant, à celui qui fera la plus grosse connerie, le plus bel accident de bagnole, celui qui se tapera une meuf...

T'as vie c'est ça ? C'est l'attente du soir et de ta bouteille ?

Et bah bravo. T'as de quoi être fière bonhomme.

Tu vois le monde est pitoyable, mais t'y contribues grandement.




(ça c'est dit)

Comme un retour quatre ans en arrière.

Jeudi 13 juin 2013 à 20:48

J’voudrais un p’tit gars.
Un p’tit gars avec des cheveux tout en broussailles, dorés comme les blés, des p’tites mains potelées et des pieds qui barbotent dans la terre.

Je l’imagine si bien.
De grand yeux verts avec de longs cils noirs débordant de curiosités.
Il aura ton sourire rempli de candeur.
De grosses joues roses à en faire tomber les cœurs.

Ce sera un p’tit bout de toi, un p’tit bout de nous.

J’voudrais un p’tit gars.
Un p’tit gars qui t’appellerait Papa.

Lundi 10 juin 2013 à 15:10

Lorsque je m'endors et que tu poses ta main sur ma fesse droite...

Vendredi 7 juin 2013 à 10:35

 J'aime les matins avec toi.
Ces réveils tout en douceur où je ne suis pas tout à fait moi-même, l'esprit encore endormi. Et je sens ton corps se serrer contre le mien, tout ton amour projeter dans tes étreintes.
Comme il fait bon t'aimer au petit matin...

Tu te lèves et prépare le café, un sucre et du lait... Et cette odeur de caoua, désormais je l'assimile à toi.
Je te vois là, tes cheveux en bat
ailles, roulant ta cigarette.
C'est fou comme on se cramponne à des choses insignifiantes, des gestes quotidiens qui rendent nos vies attachantes.
On est dehors et c'est encore mieux...
Pieds-nus et tout juste habillés, l'air printanier caresse ma peau et je savoure le silence de nos réveils.
Comme il fait bon t'aimer au petit matin..

Mercredi 5 juin 2013 à 16:26

 C'est bouleversant comme tu me détricotes.
J'croyais tout connaître de moi, et toi tu défais tout.
T'arrives là, tu tires sur la ficelle et y'a tout qui part avec.
Je suis entièrement nue quand j'me retrouve en face de toi.
Je suis entièrement nue dans tes jolis yeux verts.
Et bonhomme... Tu sais que c'est complètement fou tu ça ?
Tu respires l'espoir et ça donne du relief à mes envies.
Je voudrais bien qu'on continue à s'aimer tu vois,
Parce que se serait vraiment bête de s'en arrêter là.

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