des certitudes fragiles et des chaussures solides"
[ Eric Poindron
Photo : Nitu - Inde
Jeudi 11 juillet 2013 à 20:28
Mercredi 10 juillet 2013 à 10:33
Jeudi 20 juin 2013 à 17:26
Qu’on prenne le temps de mieux vivre, que l’on fasse une pause dans cet éternel remue-ménage, que l’on apprenne à vivre suspendus dans notre réalité.
Parfois j’aimerais que tu pousses ma porte et que tu me dises que tu restes pour de bon, que tu restes mais qu’on s’en va.
T’as remarqué que je parle toujours au conditionnel, presque toujours… Comme si j’hésitais, comme si mes aspirations restaient bloquées quelque part en chemin. C’est pas une existence ça de parler au conditionnel.
Emmène moi au présent, allez viens…
Y’a déjà comme un petit goût de repos dans nos mots et quand j’te vois avec ton joli sourire, j’me dis que prendre le temps de s’aimer c’est quand même pas si compliqué.
Je vais m’en délecter de ce conditionnel, un jour ou l’autre.
Jeudi 20 juin 2013 à 11:18
Je suis psychologiquement absente, trop occupée à parcourir des yeux cet ordinateur à longueur de journée.
Je maudis ce foutu écran, ce foutu clavier, cette foutue technologie.
Regardez ce que vous faites de moi. Abrutissement de l'espèce humaine.
J'en fais partie.
Merde.
Je vous dis merde.
Parce que j'en ai marre de chercher des solutions,
Parce que j'en ai marre de me dire qu'il faut persévérer,
Parce que j'en ai marre de me dire qu'il y a encore de l'espoir.
Alors je vous dis merde.
Merde à la fin.
Je maudis ce système éducatif à la con, je maudis le manque de moyen accordé aux gens motivés, je maudis la négligence de ce gouvernement auprès de l'agriculture.
Je maudis tous ces connards en-cravatés et corrompues jusqu'à la moelle.
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Mercredi 19 juin 2013 à 23:10
Tout me parait énormément compliqué...
Il y a déjà bien longtemps que je n'ai pas aperçu une once de simplicité dans mes actes.
La naïveté et l'oisiveté de mes choix, me manquent.
C'est usant de s'apercevoir que chaque chose que tu entreprends est confuse.
Que la solitude pèse jour après jour.
Et qu'il n'y a aucune solution à tout cela.
Ou que cette solution est bien trop simple, bien trop banale pour t'être accordée.
Je ne suis pas prête à partir à nouveau, loin de tout, sans toi.
Je ne suis pas prête à faire encore un bout de chemin seule.
Je n'en ai plus envie.
Je suis lasse de ces temps perdus, des ces heures rafistolées comme on peut...
Je suis fatiguée de courir sans cesse, sans prendre le temps de m'arrêter et de contempler.
Je me suis perdue moi-même à trop vouloir me trouver.