Qu’on prenne le temps de mieux vivre, que l’on fasse une pause dans cet éternel remue-ménage, que l’on apprenne à vivre suspendus dans notre réalité.
Parfois j’aimerais que tu pousses ma porte et que tu me dises que tu restes pour de bon, que tu restes mais qu’on s’en va.
T’as remarqué que je parle toujours au conditionnel, presque toujours… Comme si j’hésitais, comme si mes aspirations restaient bloquées quelque part en chemin. C’est pas une existence ça de parler au conditionnel.
Emmène moi au présent, allez viens…
Y’a déjà comme un petit goût de repos dans nos mots et quand j’te vois avec ton joli sourire, j’me dis que prendre le temps de s’aimer c’est quand même pas si compliqué.
Je vais m’en délecter de ce conditionnel, un jour ou l’autre.