Em.Mie

"L'essentiel est d'être ce que nous fit la nature. On n'est toujours que trop ce que les hommes veulent que l'on soit."

Mardi 4 juin 2013 à 20:05

 L'intérieur m'oppresse.

Ma pensée s'arrête à ses quatre murs. Elle bute contre le rigide.

Elle rebondit sans cesse mais ne s'échappe jamais. 

Dedans. C'est le mot pour désigner l'intérieur.

Le dedans me rend vide. Aussi vide et désempli qu'un trou béant.

Faut que je sorte tu vois.

Je sens la terre, je la flaire, je la renifle. 

Je m'allonge sur elle.

Je me sens tellement petite couchée là. Les pissenlits dépassent ma tête.

Et j'observe. J'observe la grandeur du monde lorsqu'on le voit d'aussi bas.

Mes yeux à même le sol rendent chaque brins d'herbes insurmontable.

Ce nouveau corps m'est inconnu.

Je le réalise. Il doit s'en passer des choses dans cette jungle de prairie.

Je ne suis pas seule.

Et j'aimerais rester petite encore un moment.

Rester petite en dehors pour éviter l'étroitesse du dedans.

 

Mardi 4 juin 2013 à 15:07

Faudrait qu'on m'explique : 

Après : 
- un Bac Littéraire Option Théatre
- un BTS Gestion et Protection de la Nature option Animation Nature
- une Licence Pro Valorisation des Espaces et des Produits Montagnards

Et bah je rame, je rame et devinez ? Je rame...

J'adore les études en France, ça aura au moins servi à mon enrichissement personnel à défaut de me procurer un boulot.

Lundi 3 juin 2013 à 22:33

J'ai encore ton goût sur ma langue.
Et mes lèvres demeurent imbibées de ton effluve.
Le corps frémissant sous tes étreintes.
Je n'ai jamais su m'en remettre.
Ma peau reste marquée de tes baisers.
Et mes jambes qui vacillent à chacun de tes coups de reins, 
Me font faux bonds lorsque je tente de me ressaisir.
Tu fais preuve d'une telle animosité, 
Chacun de tes gestes est rempli de cette folle révolte.
Et cet excès de déchaînement exalte mon désir.
Jamais l'excitation n'avait été aussi intense.
Tu me restitues plus vraie que moi.

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Lundi 3 juin 2013 à 14:22

 
Lire un bouquin c'est un peu comme avoir plusieurs vies en même temps, redonner de la densité à ton existence.
C'est comme si tu devenais tout à coup une multitude de populations, une foisonnante abondance de rêves et d'esprits.
C'est comme si t'étais plusieurs.
C'est comme ça que je vois les livres.

Alors j'écrirai un bouquin, pour inventer des entités que les gens pourront s'approprier... 

Mardi 28 mai 2013 à 23:34

 
 Y'a des fois j'ai l'impression d'être brisée en mille morceaux tu vois,

Des fois j'ai l'impression que même la colle tient pas. 

J'ai beau essayé, mais je crois plutôt que tout est à jeter. 

J'ai peur de te faire fuir avec mes questions et mes douleurs à la con. 

Je pleure comme une enfant à qui ont aurait dit non,   

Et j'ai peur que tu partes en oubliant mon nom.  

Tu vois, en fait, j'ai peur de tout. 

Y'a une grosse fissure dans le joli vase, et même qu'il en manque quelques miettes.  

Si j'étais pas folle à liée, j'crois bien que se serait douteux.  

 

Ton absence me ronge et quand t'es pas là, ça fait mal de t'aimer...  

Alors reviens vite, parce que y'a presque plus de colle et que tout va tomber... 

Et promis, on se lâchera pas, tu verras ce sera mieux comme ça.

Parce que c'est pas une vie sans toi, c'est pas marrant si t'y es pas.

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