On s'ennuierait beaucoup trop si ça n'avait pas eu lieu, et si le reste tardait à venir.
Si nos vies étaient remplies de quiétude, et d'exigences assimilées, digérées.
C'est le parti pris, sans avoir trop le choix, le parti subis. On observe, les jours passés, joués.
On attend, ceux qui viendront, ou pas. Remplir nos existences d'artistes, parce que c'est ce que nous sommes, des artistes. Des artistes dont affleurent des mots, des mots auxquels ont donne un sens. Bourdonnements d'illusions et de curiosité malmenée. Entièreté intacte, fière et ruisselante de notre labeur. On s'enracine avant même d'avoir fait émerger un semblant de délire.
Et lorsque notre aliénation deviendra plus forte que leur exemplarité, on aura composé un charmant bout de chemin.