Je t'en veux de me posséder à ce point. Je n'appartiens même plus à moi-même.
Mais putain ce que c'est bon...
Je vois défiler des maisons en pierre, des coquelicots et de la terre... Je nous vois ancrés là.
Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Tu peux me le dire ? Parce que moi j'y arrive plus. Moi j'vois plus ce qui va pas.
Toi t'es la petite cabane illuminée qu'on aperçoit quand on est perdu, celle qu'on attendait plus.
Toi t'es mon parfum à la violette, mon seul printemps en toute saison.
Toi t'es mon chocolat à moi. Celui qui fond sous la langue, celui qui craque sous les dents.
Je t'en veux d'être ma cabane, ma violette et mon chocolat.
Je t'en veux d'être autant toi.
Je t'en veux de ne plus être moi.