Aujourd'hui...
Vu les premiers coquelicots de la saison ! Ça y est ! C'est infiniment bon...
Il n'y a jamais eu un seul instant dans ma vie, où je n'ai autant savouré l'arrivée du printemps, qu'aujourd'hui.
C'est con, profondément stupide. Mais qu'est-ce que ça me rend heureuse...
Le printemps me rend paisible... Tu me rends paisible...
Parce que j'ai deux printemps, deux printemps juste pour moi...
Je me sens tellement colorée, épanouie, tellement florissante de joie et d’allégresse...
C'est complètement dingue tu sais, tout ceci est complètement dingue.
Comme une renaissance qui s'impose.
Y'a tellement de choses qui bouillonnent, tellement de machins trucs bidules chouettes.
Je voudrais du lilas à l'entrée de notre maison, pour annoncer le printemps qui arrive. Je voudrais du lilas comme pour dire : " Vas-y, entre, de toute manière ici, t'es chez toi !"
Mon crâne explose de futilités peinturlurées et dévorées à toutes les sauces, épinglées à toutes mes aspirations...
Comme un million d'effluves déferlant sur ma vie, qu'on n'en distingue aucune précisément ou qu'une seule et unique.
Comme un gros "tout", comme un éventail de bonbons bariolés qu'on enfouirait plantureusement au fond de sa bouche. Comme pour dire "merde, c'est vraiment trop beau pour n'en choisir qu'un seul".
Parce que voilà, mon printemps à moi, c'est ça, c'est majestueusement trop beau pour en faire le tri...
Majestueusement trop beau pour que ça s'arrête...
Vu les premiers coquelicots de la saison ! Ça y est ! C'est infiniment bon...
Il n'y a jamais eu un seul instant dans ma vie, où je n'ai autant savouré l'arrivée du printemps, qu'aujourd'hui.
C'est con, profondément stupide. Mais qu'est-ce que ça me rend heureuse...
Le printemps me rend paisible... Tu me rends paisible...
Parce que j'ai deux printemps, deux printemps juste pour moi...
Je me sens tellement colorée, épanouie, tellement florissante de joie et d’allégresse...
C'est complètement dingue tu sais, tout ceci est complètement dingue.
Comme une renaissance qui s'impose.
Y'a tellement de choses qui bouillonnent, tellement de machins trucs bidules chouettes.
Je voudrais du lilas à l'entrée de notre maison, pour annoncer le printemps qui arrive. Je voudrais du lilas comme pour dire : " Vas-y, entre, de toute manière ici, t'es chez toi !"
Mon crâne explose de futilités peinturlurées et dévorées à toutes les sauces, épinglées à toutes mes aspirations...
Comme un million d'effluves déferlant sur ma vie, qu'on n'en distingue aucune précisément ou qu'une seule et unique.
Comme un gros "tout", comme un éventail de bonbons bariolés qu'on enfouirait plantureusement au fond de sa bouche. Comme pour dire "merde, c'est vraiment trop beau pour n'en choisir qu'un seul".
Parce que voilà, mon printemps à moi, c'est ça, c'est majestueusement trop beau pour en faire le tri...
Majestueusement trop beau pour que ça s'arrête...
( mdp : gerbil )